Aujourd’hui, je souhaite vous parler de la déontologie du Coach Professionnel.
Le Coaching est un métier d’accompagnement d’individus ou d’équipes qui, dans la majorité des cas, éprouvent des difficultés face à une situation ou à un projet.
Le client vient alors chercher chez le Coach le support nécessaire pour lui permettre de clarifier son problème, ou son projet, et d’identifier les solutions qui lui conviennent.
Les préoccupations du Coach
Le Coach est un professionnel qui doit exercer son métier avec, me semble-t-il, trois préoccupations principales :
Son propre bien-être
En effet, le Coach doit être en pleine possession de ses moyens physiques et psychologiques pour assurer à son client un accompagnement de qualité.
Le bien-être en séance de son client
Le Coach doit s’assurer d’être en pleine conscience de l’état physique et psychologique de son client afin de réaliser des interventions adéquates en respectant les stades de développement de son client.
La qualité de la relation entre lui-même et son client
Il s’agit à cet endroit du lien qui s’est créé entre lui-même et son client qui doit être suffisamment construit pour pouvoir continuer à exister quoi qu’il se passe à l’intérieur des séances de Coaching.
La déontologie du Coach
Pour être en mesure de réaliser cela, le Coach Professionnel a un outil qui est sa déontologie.
Ce cadre de référence permettra au Coach de faire face à toutes les situations qu’il rencontrera. Et cela en conscience de ses responsabilités et de ses devoirs, vis-à-vis de lui-même, de ses clients, des organisations pour lesquelles il travaille et enfin de l’écosystème du coaching dans lequel il évolue.
Dans cet écosystème, plusieurs déontologies coexistent car établies par différentes associations. Elles tendent cependant toutes vers ce même objectif.
J’ai évoqué ce sujet avec un de mes formateurs et il m’a répondu que la meilleure déontologie était :
- Celle que je serai en mesure d’afficher et d’expliciter.
- Celle à laquelle j’accepterai d’être confronté par des clients, des organisations ou des confrères.
- Celle sur laquelle je m’interrogerai en étant, si besoin, accompagné par un superviseur.
Je vous propose donc de vous expliciter ce qu’est ma déontologie.
Devoirs du Coach vis-à-vis de lui-même
Le Coach :
- S’autorise en conscience à exercer cette fonction à partir de sa formation, sa certification et son expérience.
- S’informe et se forme pour accroitre ses techniques et ses connaissances dans son domaine professionnel.
- S’astreint au secret professionnel.
- Dispose d’un lieu de supervision.
- A une obligation de moyens (dans le cadre du contrat fixé avec le client).
- Respecte ses clients en s’interdisant tout abus d’influence.
- Peut s’autoriser à refuser une demande d’intervention de Coaching.
Devoirs du Coach vis-à-vis de son client
Le Coach :
- Établit un contrat avec son client ou avec l’organisation qui lui demande l’intervention.
- Est attentif au lieu de coaching.
- S’autorise à informer son client lorsque l’exercice lui semble sortir de son domaine de compétences.
- Est en mesure d’expliquer les fondements théoriques de son processus d’accompagnement.
- Laisse la responsabilité de ses décisions à son client.
- Refuse d’aider son client à agir en dehors du cadre de la loi.
- Adapte son intervention dans le respect des étapes de développement de son client.
Devoirs du Coach vis-à-vis de l'Organisation avec qui il établit un contrat
Le Coach :
- Être attentif aux spécificités de l’Organisation pour laquelle il travaille.
- Rendre compte au donneur d’ordre uniquement dans les limites établies avec le coaché et stipulées dans le contrat.
- Exercer son métier dans la synthèse des intérêts du coaché et de son organisation.
Cette déontologie constitue le socle de l’exercice de mon métier de Coach Professionnel et il m’accompagnera tout au long de mon parcours.
Je finirai par vous dire que le deuxième outil que je considère indispensable pour exercer le métier de Coach Professionnel est l’intelligence de situation qui fera l’objet d’une prochaine publication de ma part.